Femmes entrepreneures : conseils pour confronter la peur du risque

Pratico-pratique

Mercredi 1 novembre 2017
Malgré les statistiques de l’Indice entrepreneurial 2017 qui révèlent que les hommes ont une plus grande propension à vouloir entreprendre que les femmes, l’entrepreneuriat au féminin est en progression! Découvrez le portrait de deux femmes qui se sont lancées en affaires.

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Clarisse Fournier a quitté sa France natale et a laissé un emploi en marketing pour faire aboutir à Montréal son projet entrepreneurial avec son conjoint et son meilleur ami. Anne-Sophie Riopel-Bouvier s’est lancée en affaires avec ses parents, tout en poursuivant sa carrière dans les Forces armées canadiennes. 

Des entrepreneures qui n’ont pas froid aux yeux

« Les représentations du rôle de l’homme et de la femme sont telles qu’il y a encore beaucoup de préjugés. Mais je suis sûre qu’il y a 30 ans, le taux d’entrepreneuriat féminin était encore plus faible qu’il ne l’est aujourd’hui! », avance Mme Fournier qui, avec ses deux complices, a lancé On Mange Quoi? (OMQ), un service de plats prêts à manger et prêts à cuisiner offerts en machine distributrice. Clarisse Fournier n’a pas peur du changement : la preuve, elle passe de professionnelle en marketing à femme d’affaires dans un domaine très complexe et règlementé.

Fonceuse, Anne-Sophie Riopel-Bouvier abat les clichés un à un. Pilote et instructeur dans les Forces, elle travaille dans le domaine de la sécurité publique. Son entreprise EXO Tactik offre un service de soutien aérien spécialisé en sécurité publique par drone. Comme quoi même la sécurité publique peut profiter des dernières tendances en imagerie.

Confronter la peur du risque

Les statistiques révélées par l’Indice entrepreneurial québécois 2017 affirment pourtant que les femmes sont plus réfractaires au risque.

« Pour moi, le risque n’est pas lié au genre, mais beaucoup plus à la motivation qui est derrière la volonté de créer une entreprise. Si ta motivation principale, c’est de générer des revenus immédiatement, tu auras peut-être davantage peur du risque. Mais si tu démarres l’entreprise parce que tu adores ce que tu fais, et que tu veux devenir indépendante et avoir plus de liberté, le risque sera plus réfléchi, plus posé! », confie Clarisse Fournier.
 

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