L'Gros Luxe: une chaîne qui se démarque

Underworld : ça roule dès le départ

Le jeune entrepreneur fait ses premiers pas en affaires dans l’univers de la planche à roulettes en fondant Underworld en 1995, une boutique éclatée dotée d’une rampe pour les planchistes et d’une salle de spectacle de type cabaret. « Le concept était unique à l’époque. Les gens affluaient de partout : du Canada, du Vermont... On a ouvert sur Sainte-Catherine en 2000, à Vancouver en 2004, et j’ai même eu une émission de télé! », raconte-t-il.

L’Gros Luxe voit le jour

Alex Bastide vit pour créer et établir de nouvelles marques. En 2014, alors qu’il s’occupe du Cabaret Underworld seulement trois jours par semaine, un nouveau projet germe dans sa tête : les restaurants L’Gros Luxe.

« Du cabaret au resto-bar, il n’y avait qu’un pas. Plus je travaillais à mon plan d’affaires, plus j’étais convaincu que ça allait marcher.»

Alex Bastide

À la fois ambitieux et lucide, Alex Bastide signe d’emblée deux baux pour L’Gros Luxe. Le message est clair : ce sera une chaîne. Deux ans plus tard, on compte cinq succursales dans la province, deux autres sont sur le point d’ouvrir, et c’est loin d’être fini! L’entrepreneur rêve d’atteindre le chiffre magique de 50 restos sur deux continents dans les dix prochaines années.

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Sensible à l’expérience client, Alex Bastide a imaginé un tout nouveau concept d’application mobile pour L’Gros Luxe : celle-ci permet de voir les places disponibles et de connaître le temps d’attente dans les restaurants de la chaîne. Une initiative unique dans le monde de la restauration! « Je ne voulais plus faire poireauter les gens! Quand tu veux venir, tu t’inscris et on te dit quand te pointer. »

L’importance du plan d’affaires

Ce qui fait le succès de son entreprise, selon lui? Le concept (menu abordable composé de produits frais provenant de fournisseurs locaux), le service soigné, les emplacements de choix et une équipe solide. Alex Bastide veut faire de la chaîne L’Gros Luxe une entreprise prospère, mais avant tout humaine, à l’image de ses valeurs. Les multiples options végétariennes sur le menu y sont pour une bonne raison : lui-même ne mange plus de chair animale depuis 20 ans. En mars 2016, il a d’ailleurs annoncé la transformation de la succursale L’Gros Luxe de la rue Saint-André, à Montréal, en resto L’Gros Luxe 100 % végé.

Un conseil pour ceux qui voudraient démarrer une entreprise? « Faites un plan d’affaires. Et faites-le revoir par cinquante personnes, un avocat, un notaire... C’est du sérieux. Après, on a des gens à payer, on a une responsabilité sociale. » 

L’Gros Luxe en chiffres

• 5 restaurants ouverts à ce jour (début de 2016)
• 220 employés
• 2000 clients servis chaque vendredi soir
• 1 application, sorte de « file d’attente virtuelle » 

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